
Que pouvez-vous dire sur vous ?
Thomas Andrew, enseignant, est un fan inconditionnel de la littérature de genre. Bercé par la comédie, la fantasy et le polar, il s’amuse avec les codes pour offrir des romans uniques dans les univers fantastiques et dans la comédie romantique gay. Son bestseller Coeur de cible, une comédie romantique à la drôle et puissante, a obtenu le prix du roman gay 2018 – Meilleure romance.
Ça, c’est pour ma biographie officiel.
Sinon, je suis prof de physique-chimie (ouais, désolé pour les traumatismes et de ne pas m’avoir eu en tant que prof), marié depuis quelques lustres maintenant avec Sebastian Bernadotte, lui aussi auteur de fantastique, avec qui j’ai co-écrit Les Mystères Fantastiques de Paris, une saga steampunk.
Le thème de cette année du Festival est « Le Monde d’Après ». En quoi votre œuvre répond-elle à cette réflexion ? (La réflexion de cette année porte plus particulièrement sur la question de l’identité dans la littérature si ce thème vous inspire plus)
J’essaie surtout d’ancrer mes personnages dans un monde actuel qui peut faire, hélas, peur. Je parle sans tabou de sujets qui me touchent, qui m’insupportent en tentant d’apporter ma vision sur ces sujets. Je n’essaie pas de faire la morale aux lecteurs, mais j’apporte un éclairage et une réflexion. Libre à chacun de les interpréter à sa convenance afin de rendre le monde de demain plus serein et plus pacifiste.
Comment pourriez-vous résumer votre dernier ouvrage actuellement en promotion ?
Murder By Magic est surtout une saga détente, accessible dès 15 ans. J’ai voulu m’amuser avec les codes de l’Urban, du fantastique, du polar, de la comédie de genre, du mythe arthurien (je ne peux pas rivaliser avec Maître Astier dans cette catégorie).
Cette saga d’urban fantasy raconte les aventures étranges de Jim Polock et de Dylan McCormak qui ont dû fuir Boston à la suite d’effroyables événements lors de la fête nationale. Terrés à Deskbrook, ils tentent de retrouver une vie normale. Le premier, un sorcier qui manie aussi bien le sarcasme que les sorts, a rangé sa plaque de flic pour devenir libraire. Le second, un loup-garou goinfre et truffé de TOC, a troqué son costume de militaire pour celui de brocanteur.
Un jour, Jim voit débarquer sa mère, Gloria. Elle lui annonce qu’il est l’unique héritier de sa tante Ursula, parente qu’il n’a jamais rencontrée. Piqué par sa curiosité, il décide avec Dylan de se rendre à New Avallon pour voir de quoi il en retourne. Or, cette petite bourgade du Minnesota est le paradis des créatures surnaturelles. Toute la population semble connaître les exploits de Jim dans la police de Boston, colportés par la Mairesse de la ville, la fameuse Tante Ursula.
Alors qu’ils s’apprêtent à rejoindre Maître LaRosée, l’avocat chargé du testament, un homme se fait foudroyer dans le Diner dans lequel les deux hommes se trouvent. Ils vont aller de surprises inquiétantes en découvertes étranges et rencontrer des habitants haut-en-couleurs. Il n’en faut pas plus à Jim pour que sa curiosité soit piquée au vif et que son flair de flic ne resurgisse, au grand dam de Dylan qui ne veut pas revivre le cauchemar de Boston. Car la magie a un prix… celui de la mort.
C’est drôle, léger, truffé de mystères et d’enquêtes. Un vrai antidépresseur qui devrait être remboursé par la sécurité sociale (Il faudrait que j’en touche deux mots à Oliver Véran)
Je me suis tellement pris d’affection pour ces deux protagonistes que j’ai voulu prolonger leurs aventures avec des nouvelles qui sont publiés dans un recueil De sapin et de sang, qui sera en exclusivité au salon.
Entretien collationné par
Webmaster masqué(e)